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Sorti en octobre 2019 aux Éditions Liber

  

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1. La Genèse ou la naissance des monothéismes

Adam et Ève, premier couple humain forgé par les mains de Dieu au terme d’une création pacifique et graduelle, ont marqué l’imaginaire de la moitié de la population mondiale, juifs, chrétiens et musulmans confondus. Nés libres, ils ont fauté, nous dit la Genèse. Sommes-nous leurs descendants? Nous referons le chemin qui mène de l’humanité primitive, forte de vingt générations qui traversent le Déluge, jusqu’au «père des croyants», Abraham, fondateur universel.

Auteur: Daniel Faivre, historien des religions, directeur de recherches au centre universitaire catholique de Bourgogne (Dijon) et auteur de nombreux ouvrages sur les religions du Proche-Orient ancien.

  

2. Noé ou la tradition apocalyptique

L'histoire de Noé n'est pas le seul grand récit de fin du monde, ni le plus ancien, mais il ouvre pour les occidentaux une longue tradition plus active que jamais. Fin du monde ou fin d'un monde? Lequel? Quel(s) message(s) entend faire passer le récit biblique, finalement moins connu que les multiples productions de toutes sortes qui constituent sa réception?

Auteure: Catherine Vialle, docteure en théologie, professeur d'exégèse à l’Université catholique de Lille.

  

3. Joseph ou l'invention de la fraternité

La saga de Joseph et de ses frères, qui clôture la Genèse, illustre le propos d'Edgar Morin voulant qu'il ne suffise pas d'être frères pour être frères... Comment inventer la fraternité au cœur même des conflits et de la violence qui l'accompagne, des malentendus, des secrets et des mensonges?

Auteur: André Wénin, docteur en sciences bibliques, professeur à l'Université catholique de Louvain, auteur de nombreux ouvrages proposant une approche narratologique des grands récits bibliques.

  

4. Le sacrifice d’Abraham ou les vicissitudes du lien de filiation

Le sacrifice d’Abraham est un texte court du livre de la Genèse. Pour autant, il a suscité une pléthore de représentations picturales et une somme d’interprétations théologiques, philosophiques et psychologiques. Commun aux trois monothéismes, l’épisode biblique se désigne par une nomination dont les variantes en reflètent la polysémie: «sacrifice d’Abraham», «sacrifice d’Isaac», «ligature d’Isaac». La scène décrit le projet, sur ordre divin, d’immolation du fils par le père et son empêchement. Présentée comme une mise à l’épreuve, la séquence attachement et détachement (d’Isaac) illustre les vicissitudes du lien de filiation, qui doit se nouer autrement pour faire lignée. Il s’agit, pour le père et pour le fils, de rectifier le rapport à  Dieu, à l’autre et à soi, entre les deux pôles de l’obéissance aveugle et de la toute-puissance.

Auteur: Dr Colette Westphal, psychiatre et psychanalyste à Nancy.

  

5. L’Exode ou les racines égyptiennes

Le personnage de Moïse occupe une place à part dans l'historiographie biblique. Héros de son peuple, qu'il arrache de l'esclavage, et héraut de Dieu, dont il porte le projet, il se meut dans une suite de récits fortement mythifiés. Un mythe qui a trouvé sa modernité avec le "film-culte" de Cecil B. DeMille, "Les Dix Commandements". Rétablir la place réelle de Moïse, pour autant qu'il en ait une, constitue une gageure pour l'historien. C'est cependant le but que poursuit cette contribution.

Auteur: Daniel Faivre, historien des religions, directeur de recherches au centre universitaire catholique de Bourgogne (Dijon) et auteur de nombreux ouvrages sur les religions du Proche-Orient ancien.

  

6. David et Bethsabée ou le mythe des âmes sœurs

David est pris d’une passion irrésistible pour Bethsabée, femme d'Urie. L’enfant qui naîtra de cette union sera condamné. Ensuite seulement, le couple se retrouvera et fera l’épreuve du réel : l’intensité de l’amour, les fautes et les deuils. Ils auront alors un deuxième enfant, le Roi Salomon, connu pour son sens de la justice. Le cabaliste Joseph Gikatila (XIIIe siècle) propose une lecture mystique de cette histoire d’une grande actualité psychologique sur le lien amoureux. L’écrivain Erri De Luca la reprend à son compte et nous dit quelque chose de notre façon d’aimer.

Auteur: Emmanuelle Danblon, linguiste, professeur à l’Université Libre de Bruxelles. Elle s'est spécialisée dans l'étude de l'argumentation, et explore à travers de nombreux ouvrages et articles la possibilité de penser d'une façon rationnelle et scientifique les phénomènes qui sont parmi les plus complexes de l'intelligence humaine : la rhétorique. 

  

7. Riche comme Job

Comment comprendre que Yahvé autorise Satan à mettre la foi de Job à l'épreuve? Pour y arriver, il faut réaliser que l’objet de quête de Job, indiqué par l’étymologie de son prénom, n’est pas son "petit moi" glorieux mais Dieu – ou, si l’on préfère, le divin l’Homme – auquel il ne pourra se conjoindre qu’après que la vie lui ai arraché une à une toutes ses "peaux". Yahvé étant l’Époux, l’histoire de Job présente plus d’affinités qu’on ne pourrait le croire avec le "Cantiques des Cantiques".

Auteur: Jean-Claude Maes est psychologue, psychothérapeute adultes-couples-familles et président de SOS-Sectes, mais dans ce cadre-ci il s'exprimera en tant que sémioticien. Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages, dont un de sémiotique, et a consacré sa thèse de doctorat en Information et Communication sur le thème: "Sémiotique du lien amoureux à travers l’œuvre de Shakespeare".

  

8. Pierre, Paul et Jacques : les origines du christianisme

Et si Jésus était l'arbre cachant la forêt de Pierre, Paul et Jacques? Pierre "le lâche" sur lequel Jésus a bâti son église, Paul "le petit" qui eut l'idée étrange de convertir des gentils et Jacques "le frère de Jésus" qui s'opposait à cette ouverture... Et si le christianisme devait plus à ces trois personnages qu'à son fondateur "le fils de Dieu"?

Auteur: Françoise Ladouès, docteur en Histoire des religions et anthropologie religieuse.

9. Mythes orientaux aux origines du christianisme

Le discours chrétien et les pratiques religieuses auxquelles il renvoie sont révélateurs d'un syncrétisme original. Un certain usage chrétien du paganisme se croise avec un usage païen du christianisme, dans le cadre de la christianisation de l'Empire romain et de l'impérialisation du christianisme. La figure du Christ, le culte marial et celui des saints en sont des exemples privilégiés. Le pagano-christianisme des premiers siècles de notre ère a occasionné de fascinantes fusions de croyances. 

Auteur: René Nouailhat, historien des religions, docteur ès lettres, qui a fondé en 1995 l'Institut de Formation à l'Étude et l'Enseignement des Religions au Centre Universitaire Catholique de Bourgogne, a publié plus d'une centaine d'études de recherche et de pédagogie, et a dirigé avec Bernard Descouleurs la collection "Cultures et religion" aux éditions Desclée de Brouwer.

   

10. La Gnose et le catharisme

En réalité, il existe deux gnoses, plus ou moins connectées car toutes d'origine moyen-orientale: une gnose chrétienne qui considère que tout homme est capable de faire l'expérience directe de Dieu, et une gnose dualiste (gnosticisme) qui considère le corps et la vie terrestre comme une prison dont l'homme doit se libérer pour être sauvé.

Auteur: Physicien de formation, Jean-Michel Counet s'est intéressé à la philosophie et la théologie médiévales. Il est aujourd'hui professeur à l'Université Catholique de Louvain, président de l'Institut Supérieur de Philosophie.

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