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L’expérience montre que les consultations généralistes ne donnent pas satisfaction aux personnes concernées par le radicalisme. Nous pensons plus particulièrement aux parents qui, s’ils se présentent à un service d’aide aux victimes, risquent de s’entendre dire qu’ils ne sont pas, d’un point de vue judiciaire, «victimes», ni parents d'une «victime», mais parents d’un «auteur», et doivent donc s’adresser à la porte d’à côté au sein du service d’aide aux justiciables…

 

Quant aux jeunes «déradicalisés» et aux «returnees», s’ils accusent un traumatisme et peuvent donc se sentir victimes d’un point de psychique, ils sont effectivement des «auteurs» d’un point de vue judiciaire. C’est presque un paradoxe, qui rappelle celui des «victimes» de sectes qui s’entendent dire qu’elles ne peuvent se prétendre «victimes» de quoi que ce soit en l’absence d’infractions pour lesquelles il existerait une qualification légale.

 

Une subvention de la Région de Bruxelles-Capitale nous permet, depuis le 8 novembre 2018, d'offrir ce service gratuitement. Il ne devient payant que si l'usager décide d'entamer une psychothérapie, mais même dans ce cas, il reste très démocratique.

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